Symétries axiales, dessins 1994-95/1999-2000
La structure des dessins du début des années ’90 établit le rapport entre l’animation d’une surface et son plan-source à travers un point focal. Il en résulte, en quelque sorte, une image de ce plan (une parmi d’innombrables possibles). Dès la conception, une deuxième proposition passant par deux axes (non parallèles au cadre mais orthogonaux entre eux) est apparue, mais son développement a été différé. J’ai qualifié ces travaux de symétries centrales et de symétries axiales car, en effet, il s’y produit des effets de symétrie.
Cette deuxième série a étrangement commencé par trois peinture de grand format (1992-93), basés sur des pliages rapidement faits. Puis s’en sont suivi une série de travaux sur papier, entre 94 et 95. Il s’agit de tracés à la mine de graphite et d’une mise en couleur à l’aquarelle acrylique. J’ai utilisé cette méthode ici pour la première fois. Elle semblait adaptée à ce travail dans la mesure où elle permettait tout à la fois d’intensifier la couleur et de garder une transparence suffisante à la lecture du tracé. Des couches très diluées de couleurs primaires sont posées en alternance sur tout ou parties de la composition, impliquant une approche progressive et globale du “montage“ de la couleur. En contrepoint à la juxtaposition des surfaces, elle renforce l’idée d’un fond commun aux parties et au tout.
Travaux apparentés: symétries axiales, peintures ; Polychromies 1999